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Quelle sera votre start-up favorite? Choisissez une entreprise durable prometteuse

Le Prix SUD récompense une jeune société dans le développement durable. Solaxess à Neuchâtel, Enuu à Bienne et Oculight à Lausanne figurent parmi les finalistes

Sébastien Eberhard de Solaxess, Maryline Andersen d’Oculight et Yoann Loetscher d’Enuu. — © LT
Sébastien Eberhard de Solaxess, Maryline Andersen d’Oculight et Yoann Loetscher d’Enuu. — © LT

Elles se nomment Solaxess, Enuu et Oculight. Ces start-up romandes figurent parmi les trois finalistes du Prix SUD (Start-Up Durable), un concours lancé par Le Temps et soutenu par la Romande Energie. Ce prix souhaite donner de la visibilité à des sociétés qui développent un produit ou un service innovant, responsable et commercialisable.

Une trentaine de start-up ont soumis leur dossier. Un jury d’experts en a sélectionné trois, qui ont l’occasion du 20 au 27 août de se présenter dans des capsules vidéo diffusées sur les plateformes du Temps. Les lecteurs et internautes peuvent faire leur choix et voter, eux aussi, pour leur start-up préférée. Le nom de la gagnante sera connu le 4 septembre.

A ce sujet: «Le Temps» lance un prix de start-up durables

>> Vous allez découvrir ci-dessous les trois start-up finalistes. Après avoir consulté les différents projets, vous pourrez soutenir votre préféré. Les votes se terminent le lundi 27 août 2018 à minuit.

☻ Le solaire invisible selon Solaxess

Parmi les finalistes figure la société neuchâteloise Solaxess, créée en 2015. Celle-ci commercialise un film complexe qui repose sur un procédé de nanotechnologie développé au CSEM à Neuchâtel. Ce film permet aux fabricants de modules photovoltaïques d’obtenir des panneaux solaires blancs ou colorés, faciles à intégrer aux constructions d’un point de vue esthétique. «Au lieu de recouvrir les bâtiments de pierre, de bois ou de crépi, on peut les revêtir de panneaux solaires qui produisent de l’électricité. Ils ont l’avantage d’offrir au bâtiment une enveloppe qui produit de l’énergie. En posant 50 à 60 mètres carrés en façade, on couvre les besoins en électricité d’une famille de quatre à cinq personnes», affirme Sébastien Eberhard, cofondateur de la société et promoteur immobilier. Ces panneaux sont de 25% à 37% moins efficients que le photovoltaïque traditionnel, mais cette perte est compensée par les surfaces qu’ils peuvent couvrir. Quant au surcoût pour rendre une façade active, celui-ci est évalué entre 100 à 150 francs le mètre carré, en comparaison d’autres matériaux comme la pierre ou le verre.

«En Suisse, ces panneaux sont rentabilisés en quinze ans», affirme Sébastien Eberhard. Pour l’instant, seuls quelques projets ont été réalisés, notamment un immeuble à Boudry (NE). «Nous avons un projet de 20 000 mètres carrés de façades à Lausanne. Des projets sont également cours en Californie et ailleurs en Suisse, mais nous attendons encore les validations nécessaires. Couplé à une pompe à chaleur, nos panneaux peuvent rendre les immeubles autonomes d’un point de vue énergétique», précise Sébastien Eberhard, dont l’entreprise compte actuellement cinq employés.

☻ Enuu lance ses véhicules électriques

De son côté, la start-up Enuu, créée en 2016, prévoit de lancer treize véhicules électriques en libre accès à Bienne dès le début du mois de septembre, avant de s’attaquer en 2019 à Bâle, Genève et Zurich. Ces véhicules qui rouleront à 30 km/h pourront être utilisés gratuitement les dix premières minutes. Puis cela coûtera 20 centimes la minute supplémentaire d’utilisation. Pour avoir accès au véhicule, les conducteurs devront télécharger l’application Enuu, qui permettra de trouver et de réserver le véhicule le plus proche.

Pesant moins de 200 kilos, la voiture fonctionne comme un scooter, avec frein à main, essuie-glace, marche arrière et clignotants. Une fois la course terminée, les utilisateurs pourront déposer gratuitement le véhicule dans les zones de parking pour vélo ou scooter. L’équipe d’Enuu, constituée actuellement de sept personnes à Bienne, s’occupe de recharger les véhicules. «Nous obtenons des informations à distance sur l’état de la batterie et faisons en sorte que les utilisateurs puissent toujours rouler avec une autonomie assurée de 50 kilomètres», précise Yoann Loetscher, cofondateur d'Enuu qui a conclu un accord avec Energie Service Bienne (ESB), le fournisseur d’électricité de la ville. Toutefois, le client ne pourra pas dépasser un certain périmètre. En ce qui concerne la ville de Bienne, ce parcours s’étendra dans le centre-ville, depuis la gare jusqu’aux habitations proches du centre.

☻ Oculight maîtrise la lumière

Enfin la start-up Oculight, créée en mars 2018, cherche à améliorer le bien-être dans les bureaux par un éclairage naturel. La start-up a développé un outil de modélisation en trois dimensions qui calcule point par point le taux de luminosité dans un espace et anticipe les effets sur ses occupants. «Nous voulons promouvoir la santé humaine et le confort dans l’environnement bâti, car nous passons 90% de notre temps à l’intérieur. La lumière a un impact sur l’ambiance que l’on souhaite créer et influence le bien-être physiologique et psychologique des occupants», explique Marilyne Andersen, professeure en technologies durables de la construction et doyenne de la Faculté de l’environnement naturel, architectural et construit à l’EPFL. Elle est aussi cofondatrice de la start-up Oculight.

Avec le logiciel OcuVis, la start-up lausannoise évalue la lumière du jour au niveau oculaire pour comprendre la performance des bâtiments du point de vue des occupants. L’évolution de la luminosité dans le temps, dans l’espace ou en fonction des différentes conditions climatiques est prise en compte. «C’est un calcul très subtil. Il faut assez de lumière pour se sentir bien mais cela ne doit pas devenir éblouissant. Une luminosité contrastée aura un effet stimulant. Plus harmonieuse, elle induira le calme», donne-t-elle comme exemple. La start-up travaille, entre autres, avec le bureau d’architecture 3XN à Copenhague, sur des constructions futures ou des rénovations de bâtiments occupés. «L’optimisation de cette luminosité permet aussi d’avoir un impact sur la demande énergétique.»